Les performances des gardiens des Oilers d’Edmonton depuis l’entame de la saison ont été plutôt décevantes. Malgré un travail solide des défenseurs et des attaquants pour limiter les tirs et les occasions adverses, les portiers du club albertain peinent à arrêter les rondelles qui leur sont dirigées. Bien que Connor McDavid et ses coéquipiers se classent au quatrième rang des formations qui accordent le moins de lancers par rencontre, ils ont concédé le neuvième plus haut total de buts depuis le début de la campagne.
Il est donc crucial que la direction porte attention à cette situation, car sans modification, il semble peu probable que l’équipe répète son exploit de l’an dernier. Cela dit, on apprenait cette semaine de la part de Pierre LeBrun que John Gibson, gardien des Ducks d’Anaheim, aurait exprimé son intérêt pour jouer aux côtés de McDavid. Néanmoins, une telle opération serait complexe à mettre en place et ne devrait pas se concrétiser de sitôt.
Cependant, il pourrait exister une solution déjà au sein de l’organisation pour améliorer le rendement devant le filet. Olivier Rodrigue, choix de deuxième ronde en 2018, réalise d’excellentes performances avec les Condors de Bakersfield. En huit matchs, il affiche un bilan de 5-2-1, un taux d’efficacité de 0,925 et une moyenne de 2,37, des chiffres comparables à ceux enregistrés par Stuart Skinner lors de ses deux dernières saisons dans la Ligue américaine de hockey (LAH).
Bien que les jeunes gardiens n’aient pas la cote à Edmonton, les difficultés rencontrées par Skinner et Calvin Pickard devraient inciter la direction à reconsidérer cette approche. Actuellement, les deux cerbères qui se partagent la tâche avec le grand club présentent un pourcentage d’efficacité combiné de 0,882 et une moyenne de 3,19.
En cinq saisons professionnelles, Rodrigue n’a pas encore eu l’opportunité de jouer un seul match en Ligue nationale. Le Québécois de 24 ans a signé une nouvelle entente d’un an d’une valeur de 775 000 $ en mars dernier.