© Eric Bolte-Imagn Images

Jon Cooper a partagé tout un discours à ses soldats avant l’amorce de ce Tournoi des 4 Nations. Cooper ne veut pas que personne ne tienne une baboune au sein de son groupe. Peu importe le rôle. Que tu joues sur la quatrième combinaison, que tu sois dans les gradins ou que tu joues seulement cinq minutes, tu gardes le sourire pour conserver un esprit d’équipe au summum.

Voici le discours de Cooper, comme le rapportait mon collègue Keven Mawn mercredi soir:

«Les gars, vous êtes habitués de faire partie de moments importants dans un match, pour la réussite de votre équipe. Maintenant, vous devez comprendre que vous devez aussi exceller dans des moments qui seront moins importants. Tu joues sur la 4, tu joues sur la 3 et tu ne joues pas en avantage numérique, mais plutôt en infériorité numérique. Ce n’est pas la fin du monde, on continue de pousser dans la bonne direction, on ne baboune pas. On ne commence pas à frapper son bâton au banc, car ta présence est écourtée. Tu essaies de rester positif, et lorsque tu marques ou tu fais des choses importantes pour l’équipe, ça se peut que ça arrive, même si tu t’appelles Hagel sur un quatrième trio!» – Jon Cooper

L’un de ceux qui ont saisi ce dialogue du vétéran pilote en chef demeure Samuel Montembeault, qui s’amuse comme un gamin depuis qu’il côtoie cette brochette de joueurs fabuleux. Monty se fout carrément de se retrouver dans un rôle de troisième violon. Pour lui, l’important, c’est d’être présent dans cet environnement canadien.

«Juste de faire partie de l’équipe, c’est plaisant et je suis vraiment content d’être ici. Tout le monde était fébrile dans les estrades. Il n’y avait pas un seul banc vide au Centre Bell. Il y avait beaucoup d’émotion et ç’a été un bon spectacle avec la prolongation.», selon le reportage de Benoît Rioux dans le Journal de Montréal.

Monty ne jouera probablement pas lors de ce tournoi, mais il se retrouve collé à de grands leaders lors des entraînements, lors des meetings, dans les restaurants ou à l’hôtel. Mine de rien, vivre cette expérience, c’est unique et ça restera gravé à jamais dans l’encéphale du numéro 35 du bleu-blanc-rouge.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *