Les Bruins de Boston connaissent un début de saison difficile. Avant les matchs de la fin de semaine, la formation dirigée par Jim Montgomery occupait la dernière place dans la section Atlantique. Il n’en fallait pas plus pour que la planète hockey s’enflamme avec des rumeurs de congédiement, d’échanges, et autres spéculations.
Toutefois, il n’était qu’une question de temps avant que Brad Marchand et sa troupe ne retrouvent leur rythme, et c’est précisément ce qui s’est produit samedi et dimanche. Les Bruins avaient deux rencontres cruciales à leur calendrier, et des victoires s’avéraient indispensables pour amorcer un redressement et sortir du creux dans lequel ils s’étaient enfoncés. Grâce à des blanchissages contre les Flyers de Philadelphie et le Kraken de Seattle, Boston a grimpé de quatre rangs dans l’Atlantique et se positionne désormais à un point seulement des Maple Leafs de Toronto, au troisième échelon de la section.
Par contre, ce que l’on retient de cette fin de semaine fructueuse, ce ne sont pas uniquement les gains enregistrés par la formation du Massachusetts, mais surtout l’absence de l’ailier vedette David Pastrňák lors du dernier engagement face au Kraken dimanche, une décision qui n’a aucun lien avec une blessure.
Avant sa mise de côté, le droitier de 28 ans avait pourtant pris le plus grand nombre de lancers sur Joey Daccord au cours des 40 premières minutes, avec sept. Cependant, il était aussi l’attaquant ayant commis le plus de revirements, dont un qui aurait pu être coûteux et changer l’allure de la partie en fin de deuxième période. C’est d’ailleurs après cette erreur que Pasta n’est pas revenu sur la glace. L’entraîneur n’a pas voulu élaborer davantage sur cette situation à la suite de la rencontre.
Depuis le début de la campagne, le Tchèque a récolté 11 points en 13 matchs et un différentiel de -4, un rendement bien en deçà de ses performances habituelles. Lors des saisons 2022-2023 et 2023-2024, il avait conclu chaque exercice avec plus de 110 points.