Avec l’acquisition de Patrik Laine, Kent Hughes a ajouté une arme dévastatrice sur ses unités spéciales puisque Laine est l’un des meilleurs spécialistes à ce chapitre. Une statistique, soit celle du plus grand nombre de buts marqués à l’aide d’un tir frappé par match, au cours des 3 dernières saisons, chez les attaquants, prouve à quel point le PP du Tricolore prendra une autre tournure.
Mine de rien, Martin St-Louis pourra compter sur l’une des meilleures armes de la LNH en supériorité numérique. Le groupe d’entraîneurs aura beaucoup plus d’options désormais afin d’activer une attaque massive qui a été plutôt inconstante la saison passée. Parfois de beaux moments et parfois des moments beaucoup plus creux.
Ce qui demeure plus inquiétant est le statut de Cole Caufield, qui pourrait être relégué à un second rôle puisque Laine se mettra certes les deux patins dans le bureau d’Alex Ovechkin. Caufiled pourrait toutefois jouer le rôle de bumper, un emplacement qui cadrait également très bien pour celui-ci.
Le tir de Laine est très puissant et lorsqu’il se situe dans une bonne disposition mentale, son compas est encore plus aiguisé. À son arrivée au sein du circuit, on disait de lui qu’il pourrait chauffer les derrières d’Alex Ovechkin et Auston Matthews. Avec son attitude actuelle et en évitant l’infirmerie, il pourrait s’imposer parmi les meilleurs francs-tireurs du circuit.
Le problème majeur de Laine, ce n’est pas son inconstance, mais bien sa fragilité. Parce que si nous transposons ses saisons en 82 matchs, ses performances sont éloquentes. Le Finlandais affiche tout de même un total de 204 filets en 480 joutes.
Au fait, puisque le numéro 29 de Ken Dryden a été hissé au sommet du Centre Bell, Laine a opté pour le numéro 92, un numéro qu’ont également porté Jonathan Drouin et Steve Ott au sein du bleu-blanc-rouge.