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Rasmus Dahlin parle de ses forces et ses faiblesses comme leader

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Jeudi après-midi, Rasmus Dahlin a été nommé capitaine des Sabres de Buffalo, obtenant donc le privilège de se balader avec cette lettre de noblesse brodée sur son maillot. Dahlin, qui entamera sa septième campagne au sein de l’équipe qui l’a repêché au 1er rang en 2018, était le choix logique en raison de ses capacités de rassembleur et de son étoffe sur la patinoire.

Le Suédois de 24 ans ne se qualifie pas comme un grand orateur, mais il n’est aucunement inquiet de son style de jeu très impliqué, une facette qui motive certes ses coéquipiers à octroyer le meilleur d’eux-mêmes. Dahlin s’est d’ailleurs prononcé au sujet du type de leader qu’il est, lui qui est conscient de ses forces et ses faiblesses comme capitaine.

«Je ne peux pas essayer d’être autre chose [que moi-même]. Pour moi, c’est l’éthique du travail. Les leaders doivent travailler le plus fort pour pouvoir ensuite mettre la pression sur la glace. Je ne suis pas un très bon orateur et ce genre de choses, donc j’aimerais le montrer à travers mon éthique de travail.», a-t-il déposé au site de la LNH.

Ce que je retiens de ce discours, c’est que Dahlin ne veut pas se créer un personnage, il détient le désir profond de rester lui-même, même s’il est désormais le capitaine du navire des Sabres.

Soulignons que Dahlin est reconnu comme l’un des meilleurs brigadier du circuit Bettman depuis déjà plusieurs années. Ses récoltes respectives de 53, 73 et 59 points lors des trois dernières années font de lui un candidat au Norris à chacune des saisons. Depuis le début de sa carrière, il affiche un total de 292 points, dont 66 buts, en 436 rencontres.

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