À la conclusion du plus récent camp d’entraînement des Canadiens de Montréal, Joshua Roy a vu son nom retranché de la formation. Bien qu’il n’ait pas connu une mauvaise préparation, il n’avait simplement pas réussi à convaincre Martin St-Louis de le garder avec le grand club. Cette décision l’a déçu, mais il s’est promis de redoubler d’efforts pour revenir rapidement à Montréal.
Il est passé de la parole aux actes. En 17 rencontres avec le Rocket de Laval, le Beauceron a amassé 16 points, un rendement qui constitue la meilleure production de l’équipe dirigée par Pascal Vincent. Cette performance lui a valu un rappel la semaine dernière.
Il a d’ailleurs disputé les deux plus récents affrontements du CH. Au cours de ces rencontres, il n’a récolté aucun point, a effectué un seul tir au filet et affiché un différentiel de -1.
Lors d’un épisode du podcast de La Poche Bleu Blanc Rouge mercredi, Steve, Éric et André ont analysé les prestations du jeune ailier et dressé un constat assez unanime.
« Moi, je trouve qu’il n’en fait pas assez. […] Je vais être honnête, je ne le vois pas. Vous allez dire qu’il faudrait le mettre avec de meilleurs joueurs et qu’il faudrait lui donner une chance. Malgré ça, tu viens de la Ligue américaine : que tu joues sur le premier trio ou le quatrième, tu dois trouver une façon de te démarquer des autres. » – Steve Bégin
André Roy, de son côté, a souligné qu’il serait patient avec Roy, estimant que son manque d’implication pourrait être attribué à la nervosité. Cependant, lui aussi s’attend à davantage.
« Ce soir, il a joué 11 minutes, il est à -1 et il n’a pas de lancer. C’est un marqueur qui n’a pas de tir au filet. Il faut au moins essayer d’en prendre. Peut-être qu’il n’a pas eu d’occasions, mais il doit en créer. » – André Roy
Le trio a terminé en discutant de la vitesse d’exécution de Roy, un aspect qui, selon eux, n’est pas encore au niveau requis pour la Ligue nationale de hockey (LNH). C’est d’ailleurs ce qui constitue son principal défi actuellement.
Force est de constater que, comme lors du camp d’entraînement, le numéro 89 peine à se démarquer. Il n’exploite pas ses atouts, ceux qui font de lui un joueur prometteur. Certes, son temps de glace est limité, mais il doit trouver une façon d’obliger son coach à lui accorder davantage de responsabilités, ce qu’il n’a pas réussi à faire depuis son rappel.
