Bien que l’arrivée de Patrik Laine à Montréal soit saluée par bon nombre, quelques experts et partisans restent sceptiques quant à sa venue dans la métropole. Les discussions autour de son attitude et de son comportement dans le vestiaire des Blue Jackets refont souvent surface, car certains estiment qu’il n’a pas les qualités de leader nécessaires et pourrait perturber l’harmonie au sein de la chambre de hockey du Tricolore. Cependant, aucune des deux opinions ne peut être confirmée avec certitude, ce qui laisse place aux spéculations, alimentées par les rumeurs qui circulent.
On peut toutefois présumer que Kent Hughes n’aurait pas acquis un hockeyeur susceptible de nuire à la cohésion de l’équipe, d’autant plus qu’il dispose au sein de son organisation d’un entraîneur qui connaît très bien Laine, en la personne de Pascal Vincent. La direction a assurément mené une analyse approfondie concernant cet ailier de 6 pieds 5 pouces.
Lors de son passage au balado The Sick Podcast animé par Tony Marinaro, l’expert de TSN Craig Button a abordé les rumeurs entourant l’ex-athlète des Jackets. Il semblait clairement agacé d’entendre que Patrik Laine serait supposément un « cancer » dans un vestiaire.
« Kent et Jeff sont trop minutieux. […] Encore une fois, il s’agit de retour sur investissement. Vous parlez d’un joueur [Patrik Laine] doté de compétences exceptionnelles, qui a su reconnaître qu’il avait besoin d’aide pour surmonter certains défis. […] Je le dis constamment, Tony, je suis tellement fatigué d’entendre des gens critiquer des joueurs avec des « oh, il a une mauvaise attitude, on ne peut pas gagner avec lui ». Savez-vous avec qui il n’a pas pu triompher? Les Blue Jackets de Columbus, en raison du chaos qui règne dans leur direction depuis des années. » – Craig Button
Comme le soulignent les deux hommes, c’est sûr que Kent Hughes n’aurait jamais recruté un joueur problématique s’il en avait été informé. Quelle meilleure façon de le découvrir que de consulter le nouvel entraîneur du Rocket de Laval, qui a fait partie de la même organisation que l’athlète de 26 ans depuis que ce dernier a fait son entrée dans la LNH en 2016.
Il est clair que le Finlandais n’est pas parfait, mais à en juger par ses paroles et par celles de ses anciens coéquipiers, il semble être un gars « cool » qui ne cause pas trop de remous dans un vestiaire.