On peut comprendre les soldats de Martin St-Louis de foutre aux oubliettes une joute aussi atroce. Les joueurs souhaitent oublier cette partie catastrophique afin de passer à la suivante. C’est comprenable. J’enseigne justement à mes jeunes joueurs de baseball d’oublier un mauvais lancer ou une mauvaise présence après trois secondes, puisque l’important, c’est la prochaine séquence.
Sauf que, un moment donné, tu te dois de visionner ce type de rencontre merdique afin d’apporter les correctifs nécessaires pour la suite des choses. L’entraîneur-chef, dans ce cas-ci, Martin St-Louis, a certes passé sa nuit à zieuter ce duel face au Kraken de Seattle. L’objectif est de noter de nombreuses bévues pour rectifier le tir en toute hâte.
Cela dit, outre Mike Matheson, qui était vraiment furieux à la suite de cette partie à sens unique, Juraj Slafkovsky en est un autre qui n’a pas mâché ses mots lorsque les journalistes l’ont interrogé.
Slaf, as-tu identifié quelque chose concernant cette inconstance bien affichée de ton groupe?
«Non, mais je suis sûr que vous allez comprendre et écrire sur ce qui ne va pas. Pour l’instant, ce qui ne va pas, c’est qu’ils ont marqué huit fois contre nous et nous devons trouver une solution. Peu importe que nous ayons gagné les deux derniers matchs si quelque chose comme ça se produit…» – Slaf
Le numéro 20, qui avait manqué les trois derniers matchs pour soigner une blessure au «haut du corps», était de retour au jeu et voulait aider l’équipe à remporter son troisième gain consécutif. Mais le tout ne s’est pas déroulé comme souhaité, puisque Samuel Montembeault et le bleu-blanc-rouge ont accordé deux buts dès les deux premiers tirs… Une telle séquence est suffisante pour tuer une confiance fragile.
Souhaitons que le CH rugisse tel un lion ce jeudi, contre les Capitals, du côté de Washington.