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St-Louis explique la promotion d’Anderson

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La confrontation de jeudi entre les Canadiens de Montréal et les Bruins de Boston est à oublier en grande partie. Bien que le Tricolore ait trouvé le fond du filet à quatre reprises, ça s’est produit contre un gardien qui n’avait pas vu de répétitions durant le calendrier préparatoire et qui entamait son premier match de la campagne.

Plusieurs joueurs de la formation montréalaise, dont Juraj Slafkovsky et Nick Suzuki, ont été discrets tout au long de la rencontre, si bien que Martin St-Louis a décidé d’agir pour tenter de réveiller ses troupes.

L’un de ses changements était assez inattendu. Josh Anderson, qui connaît un passage mi-figue, mi-raisin avec le CH depuis la saison dernière, a reçu une promotion lors du troisième engagement du duel face aux Ours. Le numéro 17, qui avait débuté la confrontation sur le troisième trio aux côtés de Jake Evans et de Brendan Gallagher, a été muté à la première unité d’attaque, remplaçant Slaf, qui s’est retrouvé sur la deuxième ligne.

Comme le rapporte Anthony Martineau, à la fin de la rencontre, Martin St-Louis a été interrogé sur ce changement et a justifié son choix.

« Je trouvais qu’il [Anderson] était combatif, je trouvais qu’il patinait puis après la deuxième période, je trouvais qu’on ne produisait pas assez d’offensive. Comme entraîneur tu suis ton gut feeling et je trouve que ça a fonctionné un petit peu. Je trouve qu’on a eu une poussée. » – Martin St-Louis

Il est vrai que le Bleu-Blanc-Rouge a connu une bonne séquence lors du troisième vingt, inscrivant deux buts en l’espace de six minutes, dont un par Anderson. Malgré les quelques solides minutes disputées sur la première unité, l’ailier de 6 pieds 3 pouces ne représente pas la solution à long terme. Il est essentiel que le trio composé de Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky retrouve de sa superbe si la formation souhaite avoir une chance cette saison, car, qu’on le veuille ou non, les trois athlètes ne sont pas à la hauteur de ce qu’ils étaient l’an passé jusqu’à maintenant.

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