Les Oilers d’Edmonton connaissent quelques difficultés depuis le début de la saison, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de leur été raccourci, dû à leur présence en finale de la Coupe Stanley en juin dernier.
Cela dit, on s’attendait aussi à ce que la rouille soit chassée à un moment ou à un autre et que la troupe de Connor McDavid retrouve de sa superbe, chose qu’elle a faite en partie. Après avoir signé une fiche de 4-5-1 lors de ses dix premiers matchs, l’équipe albertaine a réussi à inverser la tendance avec un bilan de 6-3-1 au cours de ses dix rencontres suivantes.
Malgré cette amélioration notable, la formation d’Edmonton peine à retrouver son efficacité offensive, qui en faisait une puissance l’an dernier. En 2023-2024, la troupe dirigée par Kris Knoblauch se classait au quatrième rang pour les buts inscrits, au premier pour les tirs et affichait le quatrième meilleur avantage numérique de la Ligue nationale de hockey (LNH). Cette saison, elle pointe au 21e échelon pour les filets marqués, au deuxième pour les lancers et au 22e en situation avec un homme en plus. Autant dire que l’efficacité offensive est bien en deçà de celle de l’an passé.
Cependant, la situation la plus préoccupante ne réside pas à l’attaque. Le véritable problème se trouve entre les poteaux. Calvin Pickard et Stuart Skinner peinent à répondre aux attentes, avec des chiffres loin d’être impressionnants. Toutefois, entre les deux, c’est Skinner qui connait davantage de difficultés.
D’après les statistiques de Sportlogiq, avant le match de mardi contre les Sénateurs d’Ottawa, le gardien de 26 ans figurait parmi les moins performants de la LNH dans trois catégories : la moyenne de filets accordés, le pourcentage d’efficacité et les buts sauvés au-delà des attentes. Même si les Oilers remportent des joutes, l’Albertain a du souci à stopper les rondelles.
Toutefois, face à Ottawa, il a montré des signes encourageants, réalisant sa deuxième meilleure performance de la saison en bloquant 27 des 29 tirs dirigés vers lui. Il reste à espérer qu’il pourra reproduire de telles prestations sur une base régulière.
