En date du 21 avril 2025, qui aurait cru que le Canadien de Montréal se retrouverait en séries éliminatoires?
Pour être bien honnête, très peu de gens y croyaient en début de saison, mais nous y sommes. Lundi soir, le CH valsera avec les Capitals de Washington, en ouverture de son parcours printanier.
Or, ce qui est fascinant, c’est que les joueurs du Tricolore n’ont jamais cessé d’y croire, dont Nick Suzuki, lui qui y est allé d’un puissant plaidoyer envers son directeur-général en mars dernier.
Comme on le sait, quelques joueurs attiraient l’attention sur le marché des transactions, dont David Savard, Jake Evans, Joel Armia et Christian Dvorak, certes, mais Kent Hughes a opté pour la stabilité. Pourquoi? Une conversation avec le 14 a tout changé, alors que le Tricolore se battait pour une place en séries, bien qu’il n’était pas en bonne posture à ce moment-là.
Le capitaine montréalais a révélé des détails sur ce dialogue avec son patron, justement.
« Notre équipe n’allait pas si bien et la date limite des transactions approchait. Des décisions difficiles allaient devoir être prises. Quand je suis allé le voir, je lui ai seulement dit que je croyais toujours en ce groupe. Il pensait la même chose, mais il était dans une situation difficile à cause de la façon dont nous jouions et notre position au classement. C’est comme une famille. Nous ne voulions pas perdre un frère en le voyant être échangé » – Nick Suzuki
Si le capitaine n'avait pas vendu sa salade à Kent Hughes pendant UNE HEURE avant la date limite, le CH ne serait sans doute pas en séries 🔵⚪️🔴 https://t.co/lE0x5SoGdl
— TVA Sports (@TVASports) April 21, 2025
Ça a le mérite d’être clair, le CH est une belle grande famille unie, et ce geste de Suzuki en dit très long sur son leadership, tel un vrai capitaine.
Visiblement, en bout de ligne, le pivot numéro un du Canadien avait raison d’avoir espoir en son équipe, alors que son équipe s’apprête à disputer un match de séries éliminatoires, dans le but de compétitionner pour une Coupe Stanley.
La vie fait bien les choses, parfois!