© Brian Fluharty-Imagn Images

Sidney Crosby est le leader ultime. Il est certes l’un des plus grands capitaines de l’histoire de la LNH et, une fois de plus, il a démontré toute sa grandeur lors du Tournoi des 4 Nations. Malgré des hauts et des bas au niveau des performances, son leadership a toujours été singulier pendant cette épopée vers les grands honneurs.

D’ailleurs, avant l’amorce de cette joute ultime, lors de la séance d’entraînement d’avant-match, le numéro 87 s’est assuré de jacasser pendant une trentaine de secondes avec chacun de ses coéquipiers. Il souhaitait s’assurer que tous les soldats du Canada étaient prêts pour se présenter à la guerre afin de vaincre les États-Unis. Une intervention parfaite de Sid, qui a soulevé le Saint-Graal de cette confrontation.

Mais, ce n’est pas tout. Oublions les feuilles de statistique et concentrons-nous sur le côté humain. Après ce gain historique de 3-2, en prolongation, tous les joueurs se sont dirigés vers le trophée afin de soulever celui-ci à bout de bras. Le capitaine l’a empoigné, l’a soulevé et l’a rapidement déposé dans les mains de Brad Marchand. Mais pourquoi a-t-il opté pour Marchand en premier lieu?

La réponse se trouve ci-dessous:

«Nous étions à Boston, c’était un homme plus âgé… Le fait qu’il soit dans son immeuble ici et qu’il soit juste à côté de moi a bien fonctionné!»

La classe de Sid, ça va jusque là. Il est un être humain d’exception comme il s’en fait peu. Le plus important à ses yeux n’est pas que tous les flashs se retrouvent vers lui. Ce qui est capital pour Crosby, c’est de prendre soin des siens et de SON équipe. Avec les Penguins, par exemple, c’est lui qui va récupérer les nouveaux joueurs à l’aéroport à la suite d’une transaction. Des exemples comme celui-ci, il y a en des tonnes de copies au sujet de Sid.

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