Le feuilleton entourant Elias Pettersson et J.T. Miller continue d’alimenter les discussions depuis plusieurs semaines, prenant une ampleur croissante. Ce qui était au départ qu’une rumeur évoquant des tensions entre les deux joueurs des Canucks de Vancouver semble se confirmer, notamment avec les récentes informations selon lesquelles le directeur général Patrik Allvin explorerait le marché des échanges pour l’un, voire même les deux hockeyeurs.
On a appris cette semaine que les Rangers de New York avaient déposé une offre plus tôt cette saison pour s’approprier les services de J.T. Miller en envoyant sur la côte Ouest le vétéran Mika Zibanejad, une proposition qui a été rejetée par le DG des Canucks, une décision compréhensible. Les trajectoires des deux joueurs divergent depuis quelque temps : alors que la production de Zibanejad décline depuis la campagne 2022-2023, Miller continue d’afficher une performance impressionnante depuis son arrivée à Vancouver (431 points en 393 matchs).
Aujourd’hui, un nouvel élément a émergé grâce à un article de Marco D’Amico publié sur RG.org. Une autre équipe manifeste un intérêt marqué pour Pettersson et Miller : les Bruins de Boston. Selon une source citée par le média, les discussions sont en cours.
« Ils leur parlent. […] Je ne sais pas exactement lequel, mais je sais que les Bruins veulent rajeunir et renforcer leur ligne de centres, pas la vieillir. Cela ressemble à Pettersson, mais ce n’est pas une question de qui ils veulent, c’est une question de qui les Canucks décident de laisser partir. » – Source anonyme
La ligne de centre des Bruins est en effet loin de ce qu’elle était lors des meilleures années. Depuis que l’équipe a perdu les services de Patrice Bergeron aux mains de la retraite en 2023, aucun joueur n’a véritablement pris la relève au poste de premier centre. Si Pavel Zacha et Charlie Coyle ont bien performé l’an dernier, ils n’ont pas comblé totalement le vide laissé par le Québécois. Elias Lindholm, recruté durant la saison morte pour colmater le départ du natif de L’Ancienne Lorette, déçoit avec seulement 20 points en 43 matchs cette année.
L’arrivée de Pettersson ou de Miller pourrait changer la donne pour Boston. Pettersson semble toutefois être la cible privilégiée des Bruins en raison de son profil. Âgé de cinq ans de moins que Miller, le Suédois représente un investissement à long terme, capable d’avoir un impact prolongé sur le succès de l’équipe.
Reste à voir si les Bruins ont les atouts nécessaires pour séduire Patrik Allvin. Comme l’a rapporté Elliotte Friedman, Vancouver souhaite obtenir un centre en mesure de contribuer immédiatement, ce qui complique les négociations, surtout en considérant les limites actuelles de Boston à cette position.
De plus, les salaires élevés de Miller (8 M$) et de Pettersson (11,6 M$) ajoutent une couche supplémentaire de complexité aux échanges potentiels. Il faudrait assurément que d’autres mouvements de personnel soient exécutés pour réussir l’opération.
Ce dossier promet de captiver l’attention au cours des prochaines semaines.