Au moment de composer ces quelques lignes, Michael Pezzetta n’a joué aucune joute éliminatoire, alors que le style préconisé par les Capitals de Washington lui conviendrait amplement. Pezz n’est pas la septième merveille du monde, mais son côté abrasif aiderait certainement son club à brasser la cabane.
Comme Anthony Martineau l’a déposé sur une publication via la plate-forme X, ce serait peut-être plus convenable six minutes jouées par Pezz que six par Oliver Kapanen. Je n’enlève rien au jeune Kapanen, mais le jeu physique des monstrueux Caps se doit d’être contré avec des éléments qui peuvent faire une différence physiquement.
Je ne te traiterai pas de fou ici, Anthony, puisque je ne suis pas en désaccord avec les propos que tu tiens au sujet de Pezzetta. Pezz frappe à chacune de ses présences, il n’a pas froid aux yeux et il carbure pleinement lorsque des matchs se jouent ainsi. Jouer en série pour le CH, c’est le plus grand rêve de Pezzetta, qui dérangerait assurément sans arrêt les soldats de Spencer Carbery.
Lorsqu’il était plus jeune, le Pezz appréciait observer des joueurs abrasifs comme Milan Lucic et Dustin Brown, qui, eux, livraient des mises en échec à outrance. Pezzetta ne possède pas le talent d’un Lucic ou d’un Brown, mais il s’arrache le cœur à chacune de ses présences.
Notons que cette année, Pezzetta a joué un total de 25 matchs, lors desquels il n’a récolté aucun point au passage, mais où il a livré pas moins de 73 coups d’épaule, soit 29.52 mises en échec par tranche de 60 minutes. En ce moment, c’est exactement de cette facette qu’a besoin le bleu-blanc-rouge pour un joueur qui ne passe que quelques minutes sur la patinoire.
