Mardi soir, Arber Xhekaj a joué certes l’un de ses meilleurs matchs de la saison, voire le meilleur depuis l’amorce de celle-ci. S’il a été aussi efficace, c’est tout simplement qu’il ne s’est pas dénaturé. Il a joué comme Arber Xhekaj sait jouer, soit un jeu rude, tout en étant efficace en relance.
Il a d’ailleurs laissé tomber les gants afin de danser avec Ross Johnston, un joueur marginal des Ducks d’Anaheim. À la suite de sa pénalité pour bagarre, il a été accueilli comme un héros par ses coéquipiers et ses entraîneurs, ce qui donne certainement beaucoup de gaz à un être humain.
Après l’entraînement des siens, Le Shérif est revenu sur cette séquence en précisant à quel point ce type de scène procurait le meilleur sentiment au monde :
«Je me sens vraiment apprécié par toute l’équipe. C’est honnêtement le meilleur feeling au monde quand la foule et tes coéquipiers réagissent comme ça après un combat.», a-t-il mentionné à Anthony Martineau
Ses coéquipiers, dont Johnathan Kovacevic et Kaiden Guhle, étaient très fiers de lui à la suite de cette partie où l’émotion était palpable à quelques secondes de la fin.
Kovacevic, comme tous les soldats du bleu-blanc-rouge, est conscient de toute l’importance du Shérif au sein de l’alignement, surtout lorsqu’il est en pleine possession de ses moyens (avec ses attributs uniques).
Guhle a également plaidé en faveur de son robuste coéquipier au numéro 72 :
«Il est sorti de prison et nous sommes heureux qu’il soit de retour. C’est toujours agréable d’avoir un gars comme lui qui joue aussi dur et qui apporte un supplément de cran et de dureté à votre équipe – quelque chose qui nous a vraiment manqué et que vous voulez toujours avoir dans votre équipe.», Guhle au sujet de Xhekaj
Si Le Shérif parvient à conserver cette étoffe, il restera au sein de l’alignement et les Canadiens auront de très grosses décisions à prendre.
