Elias Pettersson arrivait au Tournoi des 4 Nations avec un objectif clair : faire oublier sa première moitié de saison assez compliquée avec les Canucks de Vancouver. Une période marquée par une production bien en deçà des attentes et des tensions avec J.T. Miller.
Tant ses compatriotes suédois que lui-même estimaient que cette mauvaise séquence appartenait au passé. Ils croyaient que l’opportunité d’évoluer aux côtés de joueurs de son pays natal faciliterait son retour au succès. L’entraîneur Sam Hallam avait même choisi de le positionner sur la première unité offensive, espérant ainsi le relancer.
Maintenant que la Suède est éliminée, un bilan de son tournoi s’impose, et il est loin d’être reluisant. Un chiffre résume parfaitement sa prestation durant les trois matchs disputés : zéro. Pourquoi zéro? Parce que sur l’ensemble de la Confrontation des 4 nations, il n’a inscrit aucun point, malgré les nombreuses occasions octroyées par son coach. Pire encore, lors de son dernier duel contre les États-Unis, il est passé complètement inaperçu : aucun but, aucune aide, aucun tir, aucune mise en échec et un différentiel nul. Une performance si médiocre qu’il a été l’attaquant le moins utilisé de son équipe.
Elias Pettersson tonight:
— Big Head Hockey (@BigHeadHcky) February 18, 2025
— 0 goals
— 0 assists
— 0 points
— 0 plus/minus
— 0 shots
— 0 hits
His 09:54 time on ice was last among Swedish forwards. pic.twitter.com/pLJHdNmfhE
Mais qu’est-ce que ça veut dire pour la suite? Pettersson a longtemps été disponible sur le marché des échanges, jusqu’à ce que Miller soit transféré. Sa prestation au Tournoi des 4 Nations pourrait-elle inciter le directeur général des Canucks, Patrik Allvin, à le rendre à nouveau disponible?
Le Suédois de 26 ans est dans la première année de son contrat de huit ans qui lui rapporte 11,6 M$ par saison, avec une clause de non-mouvement qui ne s’applique qu’à partir de la prochaine campagne. Le moment semble donc propice pour envisager un échange.
Si sa cadence actuelle se maintient, le numéro 40 risque de vivre son pire exercice en carrière. Avec 34 points en 49 matchs, il enregistre une moyenne de 0,69 point par rencontre, la plus faible de son parcours dans le circuit Bettman.