Mine de rien, Alex Barré-Boulet est un vétéran de la Ligue américaine, lui qui affiche pas moins de 294 joutes au sein de cette ligue. Depuis l’entame de sa carrière dans la LAH, ABB a récolté pas moins de 302 points, dont 113 buts. Il connaît le tabac au sein de cette ligue et il est certes conscient qu’il n’a plus rien à prouver. Son mandat est assurément de dominer une fois de plus afin d’obtenir un énième rappel.
Son objectif ultime demeure de s’installer comme un joueur de la Ligue nationale de hockey, une besogne qui n’est toujours pas gagnée. D’ailleurs, après la déception de ce renvoi vers le club-ferme du Tricolore, Barré-Boulet a jacassé avec le pilote en chef du Rocket, Pascal Vincent, qui fera tout pour que le Québécois de 27 ans reçoive un appel de Kent Hughes.
«Au début, j’étais très content d’avoir fait partie de l’alignement de 23 joueurs du Tricolore pour le match d’ouverture. Ce fut une bonne semaine. Je ne m’attendais pas à être renvoyé (à Laval) si rapidement. Je savais que je devrais me battre tous les jours pour conserver ma place. Je suis conscient de la situation des Canadiens. Ils ont de jeunes joueurs avec qui ils doivent travailler et c’est tout à fait compréhensible, ça fait partie du jeu. J’ai parlé avec Pascal Vincent ce matin. Il a été honnête avec moi, il m’a dit que son objectif était que je retourne à Montréal et que j’y reste. C’est aussi mon objectif ultime. Nous avons eu une bonne discussion, j’ai hâte de travailler avec lui.» – ABB
Lors de ses deux joutes avec le bleu-blanc-rouge cette année, il a démontré de bons flashs et tout le monde s’est aperçu de son flair offensif que ce soit pour repérer des coéquipiers ou bien se positionner sur la surface glacée. Il possède assurément tous les atouts pour réussir à s’installer au sein de la LNH.
Mais, parfois, il y a des impondérables qui se présentent, comme ce fut le cas lors des explications de Martin St-Louis quant au renvoi d’ABB vers Laval. De jeunes joueurs se devaient de prendre du millage en enfilant un maillot du CH plus souvent qu’autrement. C’est la triste réalité du moment!