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Le CH procède à une embauche importante

Le début de saison des Canadiens de Montréal n’a pas été de tout repos. À bien des égards, le CH peinait à se démarquer. Cependant, au fil des semaines, la formation dirigée par Martin St-Louis a redressé la barre, ravivant l’espoir d’une participation aux séries éliminatoires. Désormais à seulement deux points de la dernière place disponible parmi les équipes repêchées dans l’Est, une situation inespérée il y a un mois, les progrès sont indéniables. Des unités spéciales jusqu’au rendement défensif, la troupe montréalaise a connu une nette amélioration dans tous les aspects de son jeu.

Un secteur en particulier méritait une intervention urgente : les mises en jeu. En début de saison, ce domaine représentait un véritable casse-tête pour le Tricolore. Le directeur général, Kent Hughes, a réagi le 4 novembre en faisant appel à Marc Bureau, ancien spécialiste des mises en jeu et ex-athlète du Bleu-Blanc-Rouge, et le moins que l’on puisse dire c’est que son apport a été immédiat.

Avant son intervention, les Canadiens occupaient le 25e rang de la ligue avec un taux d’efficacité de 47,6%. Depuis, ce chiffre a grimpé à 50%, plaçant l’équipe au 19e échelon. Mais au-delà des statistiques globales, ce sont les mises en jeu cruciales, dans des moments stratégiques, que les centres du CH remportent désormais plus fréquemment.

Fort de ces résultats, l’organisation montréalaise a officialisé l’embauche de Marc Bureau, comme l’a rapporté Marc Antoine Godin. Il s’agit de son premier vrai poste dans la Ligue nationale de hockey (LNH), ayant auparavant aidé des formations au niveau junior.

Le travail collectif de Bureau porte ses fruits, mais les performances individuelles révèlent des progrès encore plus marquants. Parmi les joueurs en plein essor, Christian Dvorak et Jake Evans se distinguent, mettant en lumière l’impact de l’ancien numéro 28. Dvorak, dont le taux de réussite était de 48,9%, atteint désormais un impressionnant 57,4% depuis le 4 novembre, un chiffre qui le classe parmi les meilleurs de la ligue. Jake Evans, quant à lui, a amélioré son rendement de près de 3 %, consolidant ainsi sa contribution. Leur efficacité accrue les propulse comme choix privilégiés pour les mises en jeu initiales en prolongation.

Si l’embauche de Marc Bureau peut sembler modeste en apparence, ses résultats, eux, sont spectaculaires. Cette décision judicieuse s’inscrit comme un coup de maître qui pourrait bien faire la différence pour les Canadiens dans leur quête d’une place en séries.

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