© Eric Bolte-Imagn Images

Le début de carrière d’un jeune joueur dans la Ligue nationale de hockey (LNH) est rarement une trajectoire linéaire. Si certains réussissent à s’imposer dès leurs premiers pas professionnels, la majorité traverse des hauts et des bas avant de trouver leur place et leur rôle au sein de leur équipe.

C’est précisément ce qui s’est produit avec Arber Xhekaj au cours des dernières saisons. Bien qu’il ait prouvé qu’il méritait un poste à Montréal, certains ont eu des doutes à certains moments. Comme mentionné plus haut, ces hauts et ces bas font partie du développement des jeunes athlètes. Au début de la campagne, on a souvent senti le Shériff en difficulté, perdu par rapport à ce qu’il avait démontré à la fin de l’exercice précédent, qu’il avait pourtant conclu sur une note positive. En octobre, il a été laissé de côté à plusieurs reprises, avec Justin Barron et Jayden Struble qui lui étaient préférés.

Cependant, l’arrière a réussi à surmonter cette passe délicate et à retrouver son identité, mais pas sans soutien. Le vétéran David Savard a incarné un rôle clé en lui offrant des conseils et en l’aidant à se remettre sur le bon chemin. Depuis qu’ils ont été associés sur la troisième paire défensive, la transformation a été spectaculaire. Le numéro 72 semble désormais plus confiant et maître de son jeu. Les mauvaises pénalités qu’ils cumulaient en lever de rideaux sont devenues moins fréquentes, et ses qualités se révèlent davantage que ses défauts.

Lors de son entretien avec Pierre Houde avant l’affrontement de mardi contre le Lightning de Tampa Bay, l’Ontarien n’a pas cessé de saluer l’apport de son coéquipier.

« Il est là pour moi. C’est le numéro 1 dans mon coin. À chaque match, à chaque entraînement, je me tourne toujours vers lui pour des conseils… Il me dit toujours de continuer à sourire quoi qu’il arrive. C’est le meilleur coéquipier qu’on puisse avoir. Il m’a énormément aidé. » – Arber Xhekaj

Cette relation soulève la question de savoir si un échange de Savard avant la date limite des transactions serait une bonne décision. Plus tôt aujourd’hui, j’ai discuté avec mon collègue André Roy, qui estime que son départ serait préjudiciable, non seulement pour ce qu’il apporte sur la glace, mais aussi pour son rôle auprès des jeunes joueurs de la troupe.

Les services du vétéran sont indispensables d’ici la fin de la saison, en particulier si le club est encore en lice pour les éliminatoires. Un choix de deuxième ou troisième ronde en retour de Savard ne garantirait pas un athlète capable d’évoluer immédiatement en LNH. Si Kent Hughes recevait ce type d’offre, il serait plus sage de la décliner.

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