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Cole Caufield devrait peut-être écouter Brad Marchand

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Nul ne sait de quoi va avoir l’air le prochain contrat de Cole Caufield, qui deviendra joueur autonome avec compensation le 1er juillet, si Kent Hughes ne s’entend pas avec lui avant.

Les deux parties disent ouvertement vouloir en venir à une entente.

Certains partisans s’attendent ou, plutôt, souhaitent que Caufield accepte une entente similaire à celle de Nick Suzuki (7,875 M$), soit autour de 8 M$ par saison, question de laisser à Hughes une certaine marge de manoeuvre pour bien les entourer.

D’autres croient que Caufield est rendu, à 22 ans, l’un des meilleurs francs-tireurs de la LNH et qu’il mérite d’être payé en conséquence, soit n’importe quoi entre 9 et 12 M$.

Boston: tout le monde égal ou presque

Pour le bien du Canadien à long terme, Caufield devrait peut-être s’inspirer de Brad Marchand et du modèle des Bruins de Boston.

Marchand a dit ceci, hier, pour expliquer les succès des Bruins: « Les gars ont essayé de prendre moins [d’argent] pour gagner car on sait que ça a un impact sur la formation. Si tu peux avoir six gars qui font de plus petits salaires au lieu de trois, c’est plus dur à affronter… et c’est pourquoi on est bon depuis si longtemps. »

Marchand vise juste. Le chiffre magique des Bruins pour payer ses vedettes a toujours été de 6 ou 7 M$.

David Pastrnak fait 6,67 M$ (attention! Il sera libre comme l’air le 1er juillet), Marchand, 6,125 M$, Taylor Hall, 6 M$, Hampus Lindholm, 6,5 M$ et le gardien Linus Ullmark, 5 M$.

Pendant longtemps, Patrice Bergeron faisait 6,875 M$ et David Krejci, 7,25 M$, avant que les deux reviennent à rabais, cette saison (2,5 et 1 M$).

Le seul joueur qui détonne présentement à Boston, c’est Charlie McAvoy, qui touche 9,5 M$ par année. Pastrnak le rejoindra ou le devancera, cet été. S’il reste à Boston, bien entendu!

Crosby l’a fait

Caufield acceptera-t-il un peu moins d’argent pour le bien collectif — comme l’a déjà fait aussi Sidney Crosby — ou voudra-t-il faire sauter la banque question d’être payé à sa « juste valeur »?

À suivre, au cours des prochains mois.

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